On vous emmène en balade à la découverte de l’art contemporain le “street art” – un mode d’expression urbain. En famille ou entre amis vous pourrez découvrir les 5 œuvres permanentes disséminées dans différents lieux de la ville…
À Cluny, un festival de street art innovant, mêlant histoire, culture et art contemporain a vu le jour pour la 1ère édition en septembre 2023. Une galerie à ciel ouvert durant les journées du patrimoine avec circuits artistiques, œuvres permanentes, rencontres d’artistes graffeurs et concert gratuit pour une expérience culturelle enrichissante. Sur 2 jours, artistes-graffeurs, ont réalisé des œuvres permanentes et éphémères en direct durant toute la durée du festival !
Au départ de l’Office de Tourisme, rendez-vous au Passage du Marché en empruntant la place du 11 août 1944 pour découvrir la 1ère oeuvre du circuit Street Art
A.Sarazin
S. Magreault
Passage du marché
3 min à pied
Cluny
Traversez le Passage du Marché et admirez cette oeuvre qui a su illuminer ce couloir qui permet de relier la place du Marché à la rue Mercière.
A. Sève
A. Sève
A. Sève
A. Sève
DRIKA CHAGAS/MANU O – duo d'artistes franco/brésilien, mélant figuratif et calligraphie
Drikaest née en 1985 dans la ville de Belém do Parà/Amazonie Brésil. Diplômée en 2008 de la Faculté des Beaux arts, elle développe un style poétique et commence à travailler à travers l’art urbain et ses œuvres se retrouvent aussi bien dans la rue que dans les espaces culturels nationaux et internationaux. Ses productions surgissent directement des représentations et expériences culturelles venues d’un imaginaire onirique d’Amazonie qui se conjuguent harmonieusement avec les nouvelles formes du féminin de la culture paraense, baigné dans des influences de muralisme contemporain.
JOKE – Graffeur, calligraphe basé à Marseille ; la calligraphie est au centre de ses recherches: Mouvements, structures, significations sont revisitées comme matière première pure.
Issues du graffiti ; les lettres, clef de voûte de son travail sont redessinées, déstructurées, laissant parfois de côté leur sens premier qui est la lisibilité, pour faire place à l’abstraction géométrique et graphique de ses compositions.
Remontez la rue Mercière pour arriver au champ de Foire. Sur le mur à votre droite, admirez cette fresque de plusieurs mètres…
A. Sève
A. Sève
A. Sève
A. Sève
PLEKS – Graffiti réaliste percutant
Pleks est un artiste peintre issu de la culture graffiti qui a débuté sous l’oeil averti d’Alex Dwest, artiste tatoueur de grande renommée. Ses divers rencontres et voyages lui ont permis d’acquérir expériences et techniques qui mettent en exergue la qualité de son travail.
Ses graffitis dénoncent explicitement son engagement (non) politique. Utilisant de multiples techniques sur divers supports plus ou moins improbables, c’est avec un grand réalisme que Pleks s’interprète sur des maux universels qu’il ne cesse de questionner et à travers lesquels il tente de définir l’homme qu’il est.
Prenez sur votre gauche, longez le restaurant “Au bon point” et vous arriverez tête à tête avec cet imposant orang-outan !
A. Sève
RNST – pochoiriste dijonnais engagé de renommée nationale
RNSTexplore l’univers du street-art depuis le milieu des années 90. C’est lorsqu’il est aux beaux-art de Dijon qu’il est initié au graffiti par Cynik.
L’espace public l’attirait déjà, mais il était éloigné du monde du Hip Hop et plus attiré par celui du rock alternatif et donc du pochoir.
Aujourd’hui RNST est un acteur incontournable dans le milieu de la peinture murale. Son style engagé propose une alternative à une discipline qui se cantonnerait parfois à de l’art décoratif.
Contournez le lavoir puis empruntez la rue de l’écartelée, sur plusieurs mètres. Juste avant de rejoindre la rue du Merle, vous ne pourrez pas manquer le graffitis sur votre gauche.
A. Sève
A. Sève
COBALT – muraliste, nous plonge dans un univers onirique figuratif
Cobaltest un arpenteur et un passionné du fait urbain, du bouillonnement et de la confrontation. Sa pratique se veut une synthèse entre l’univers du graffiti, expérience temporelle active et cognitive de la ville et la figuration.
Son style que l’on pourrait définir comme une sorte d’onirisme figuratif s’incarne par des éléments antagonistes, entre nature et culture, corps et machines, accumulés et/ou emmêlés, comme pour mieux interroger ce qui définit l’urbain.
